mardi 1 avril 2008

Henri Komatis


Je regrette de n'avoir jamais pris le temps de terminer un travail un tant soit peu sérieux sur Henri Komatis. Je crois que Simone et Henri Komatis comptent parmi les premières personnes que j'aie rencontrées en arrivant à Toulon - milieu d'après midi en juin, Henri sculptait les créatures de l'escalier, Simone lui tenait compagnie, je me disais qu'il y avait quelque chose de Corse dans cette vallée en pleine ville.
J'ai retrouvé à travers lui l'écho de toutes mes mythologies méditerranéennes, et j'aimais beaucoup l'écouter, sans forcément répondre.
Il était aussi un peintre moderne, constructiviste dans l'utopie collective. Il est un des très rares cas d'artiste mangé par son oeuvre (je connais bien d'autres travaux de lui qui construisent de ce qu'il faisait une image plus complète). Décidément, il faudrait que je mène un jour à bien un travail sur et autour de lui, car avoir pour matériau une valée habitée pour les rêves des autres, c'est trop fort our un seul homme !

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